Bonjour à toutes et à tous chers abonnés. Dans cette newsletter, nous parlerons d’un grand classique des poissons ornementaux : le scalaire.
Ils appartiennent à la grande famille des cichlidés américains. De son vrai nom, Pterophyllum scalare, ce poisson est d’originaire d’Amérique du sud : Bassin de l'Amazone, Pérou, Colombie, et Brésil, dans les Rios Ucayali, Solimões et Amazon, Amapá (Brésil), Rio Oyapock (Guyane française); rivière Essequibo (Guyana).
Sa taille peut atteindre 12 à 15 cm en aquarium ; c’est pourquoi il préférable de lui offrir le plus grand espace possible c'est-à-dire 50 à 60 litres par individu. Doté d’un fort instinct grégaire, il est nécessaire d’introduire au moins 4 individus dans l’aquarium ; pour qu’une hiérarchie puisse se créer et des couples se former. Ils peuvent cohabiter avec des petites espèces s’ils ont été maintenus ensemble. Toutefois, introduire de petits poissons dans un bac dominé par les scalaires réveillera leur instinct de prédateur. Il n’est pas rare de voir disparaître des poissons dans l’aquarium, au fil du temps. Ne cherchez plus les scalaires sont coupables !
Avec une alimentation variée, (granulé, paillettes, artémia, vers de vase etc), leur espérance de vie est de 7/ 8 ans. Ils aiment les eaux douces au ph acide à neutre et des températures allant de 25 à 30°C.
C’est un poisson majestueux au corps plat et allongé. Ses couleurs naturelles sont le gris argenté avec des rayures noires bien nettes. Il existe de très nombreuses variétés dû à des sélections génétiques dans les élevages asiatiques. Certaines variétés sont attrayantes mais restent fragiles en raison des modifications génétiques trop récurrentes. C’est une espèce qu’il est possible de reproduire en aquarium. Durant la période de reproduction, vous pourrez distinguer le mâle de la femelle, grâce aux organes reproducteurs. Généralement, le mâle adulte possède une bosse sur la tête, cependant dans quelques cas la femelle aussi peut présenter cette bosse...
Voici la forme naturelle des scalaires.
Et oui, le dimorphisme sexuel des scalaires n’est pas chose aisée !