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L'éclairage des aquariums

Aujourd'hui, on trouve dans le commerce de plus en plus de types d'éclairages, de l'ampoule à la LED en passant par le néon, mais quelles sont les réelles différences entre ces produits ? Nous allons nous intéresser dans cette newsletter aux besoins de vos aquariums et vous aider à choisir un éclairage cohérent.

 

Les besoins de l'aquarium :

L'éclairage de l'aquarium joue deux rôles : sublimer le milieu aquatique et la couleur de ses habitants et surtout assurer la croissance des plantes. Il faut savoir que l’œil humain ne peut pas voir toutes les lumières et leurs longueurs d'ondes mais seulement celles comprises entre 550 et 600 nm. Tandis que les plantes ont besoin d'ondes situées vers 450 nm et 650 nm. Il ne faut donc pas juger l'éclairage de l'aquarium avec notre œil (sauf s'il n'y a pas de plantes), mais en fonction du milieu que nous voulons créer.

 

On peut juger un éclairage sur deux principaux critères : L'IRC (indice de rendu des couleurs) qui traduit la restitution des couleurs. Plus l'indice est proche de 100% , plus l'éclairage se rapproche de celui du soleil au zénith. La température de couleur qui traduit la teinte d'une source lumineuse. Elle s'exprime en Kelvin (K). Elle commence à 3000K pour les lumières chaudes tirant sur le rouge-orangé et passe par 8000K pour les lumières froides tirant sur le bleu-violet. Les plantes ont besoin d'une température de couleur comprise entre 5 000 et 6 500K. Pour les coraux on peut aller jusqu'à 20 000K. Il faut garder en tête que pour un bac planté un éclairage de 10 à 12 heures par jour est parfait. Cependant, pour des plantes moins gourmandes en lumière (Anubias, microssorium) n'allumez pas plus de 8 heures sinon les algues seront de retour.

 

Les différentes sortes d'éclairage :

Il existe différents types d'éclairage qui ne cessent d'évoluer avec le temps en terme de rendu de couleur, de consommation d'électricité et de durée de vie. Voici les plus courants :

 

Les tubes fluorescents : Leur puissance dépend de leur taille, on en trouve avec un spectre complet ou accentué seulement sur certaines longueurs d'ondes. Ils consomment peu d'énergie et il faut les changer tous les ans même si à l’œil nu on croit qu'ils éclairent toujours aussi bien. Il existe deux sortes de tubes, les T8 (les plus connus) et les T5 dits   « compacts »  qui consomment un peu moins et éclairent d'avantage.

 

 

Ci dessous un tableau récapitulatif des tubes, leur longueur peut varier de quelques mm selon la marque :

 

 

Longueur (cm)

Puissance (W)

Tube normal T8

44

15

 

59

18

 

74

25

 

90

30

 

120

36

 

150

58

Tube compact T5

44

24

 

55

24

 

59

28

 

74

35

 

85

39

 

90

45

 

105

54

 

115

54

 

120

54

 

145

80

 

Les lampes à décharge : elle ressemblent aux lampes halogènes que l'on a chez nous. Attention elles chauffent énormément, il ne faut donc pas les mettre sur l'aquarium mais suspendues au dessus à 30 cm environ.

 

Il y a les HQL (lampe à vapeur de mercure), cela consomme beaucoup et éclaire une partie faible de l'aquarium.

On trouve aussi les HQI (lampe à vapeur d'halogénure métallique) qui reproduisent presque parfaitement la lumière du soleil. Elle produisent une lumière impressionnante mais consomment fortement et chauffent également. On les utilise essentiellement pour les aquariums récifaux.

 

Les rampes à LED : Elles commencent à être de plus en plus populaires car elles proposent une lumière excellente pour les plantes et coraux, de plus elles consomment très peu et ne chauffent quasiment pas.
C'est un investissement mais qui sur du long terme est vite rentabilisé.

 

Il faut donc bien choisir son éclairage en fonction des plantes ou, si l'aquarium est déjà équipé,les plantes compatibles. Veillez aussi à changer les tubes régulièrement même s'ils éclairent toujours.
Chaque éclairage a sa longueur d'onde et ses propres caractéristiques (IRC et K) qu'il faut bien regarder. Sinon privilégiez des tube à spectre complet (nature).

 

 

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